Indicateur Maihak 223

partie filetée de la tige. Si on visse k vers le
bas (fig. 441) le cône 1 du fond 2 se pose sur
le cône 3 du pied du ressort f et relie le tambour
avec la poulie à gorge i. Lors du mouvement
descendant, la goupi:lle à ressort s est refoulée
doucement vers le bas par son contact
avec le fond 2 et par la rotation de la poulie;
s vient devant la cavité r et s’y trouve refoulée
par son ressort, ce qui assure une position
constante du tambour par rapport à la
poulie à gorge.
Au contraire, en dévissant le bouton k, les
accouplements 1, 3, r, s, se défont, le cylindre
à papier s’arrête, tandis que la poulie à gorge
i continue son mouvement sous l’impulsion
de la corde qui Ia relie au réducteur.
Fig. 443
Pour tendre plus ou moins fort le ressort
de rappel h on agit sur le bouton molleté l
enfilé sur le carré x. Pour pouvoir atteindre
le bouton l on enlève le tambour ·en dévissant
au préalable la vis e. Le tube o constitue une
douille d’arrêt glissant sur l’axe du tambour
et d’une longueur telle que dans .Ja position
de la figure 441 elle bute en d et évite un serrage
exagéré du tambour sur le cône 3.
Le bouton K n’appuie pas directement sur
le couvercle du tambour. Des coussinets à
biHes sont interposés pour éviter le frottement.
Le ressort h est fixé à la base dans le pied
du ressort f et à sa tête l au moyen d’une fermeture
à baïonnette 4-4: ce mode de fixation
permet un remplacement facile en cas de
rupture éventuelle.
Une rainure 11 pratiquée dans l’axe du tambour
permet le graissage.
On peut aussi relever des diagrammes continus
(fig. 446 et 44 7) en employant le tarn-
Indicateur Maihak – 223
bour représenté de face figure 443, en section
(fig. 444) et en plan (fig. 445).
La bande de papier roulée e~t glissée sur le
pivot s au moyen du tube o fermé par le couvercle
de caoutchouc durci m. L’extrémité du
papier passée librement dans la fente r est
saisie et tirée au moyen d’une pincette. Le
papier est alors passé entre les rouleaux directeurs
1 et 2 et enroulé autour du tambour
en sens inverse du mouvement des aiguilles
d’une montre. Le papier passe enfin entre les
cylindres 3 et 4 et est glissé dans la fente de
l’axe 5, ce qui a pour but de fixer l’extrémité
de la feuille.
L’axe 5 est surmonté par ,la roue dentée z
qμi peut s’engrener avec la roue dentée z1
tournant sur la tige centrale du tambour. La
roue z1 est reliée avec une couronne à cliquet
dans laquelle le déclic b a prise par un ressort.
Un second déclic n a prise sur les dents
de Z1•
Les déclics b et n sont d’abord désembrayés.
En tournant au doig.t la roue z, on tourne l’axe
Fig. 445
5 et on tend le papier autour du tambour. On
embraye le cliquet n pour empêcher tout retour
en arrière de z.
Si on meut le tambour dans cet état, il se
comporte comme un tambour ordinaire car
z1 et les pièces y ayant prise sont fixes par
rapport au cylindre à papier.
Dès que le cliquet b peut s’engrener avec la
couronne de déclic z2, la dent d’encliquetage
glisse lors du coup de ficelle sur les dents de
z2, le papier reste immobile.
Au moment du retour de la roue Z2 et avec
elle la roue z1 sont maintenues par le cliquet,
la roue z roule sur z,, l’axe 5 qui la porte enroule
une certaine longueur de papier.
Au coup de ficelle suivant, le papier reste
à nouveau fixe et l’inscription du diagramme
se fait. Au retour H y a un nouvel enroulement
du papier et ainsi de suite.
Les figures 446 et 447 montrent des spécimens
des diagrammes relevés ainsi sans interruption.
Les diagrammes de la figure 446 sont