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Modification au tirage naturel – Foyers soufflés

moteur_page_23

emboitements, assemblé ensuite par cornières
(fia. 113 . Ce dernier mode de construction
est bien préférab e, ex- il permet un montage
et nn démont e rapides.
Les cheminées en ôle sont toujours munies
de 2 étane comportan chacun 4 haubans.
Les chem.i é e ôle doivent être goudronnée
les ans au c•Jmmencement de
l’hiver.
Il e é fralement admis que la durée d’une
che · ée “le, entretenue convenablement,
‘excède pas 10 à 12 ans. Cel_a est vrai pour les
e · ee ayant l’épaiss1mr courante indiquée
p h uL ~Jais si au lieu de se contenter
i faibles épaisseurs, on construisait des
cheminées en tole ayant 7 à 8 millimètres
d’épaisseur ou plus, on pourrait en attendre
des durées beaucoup plus grandes. En Amérique,
où les cheminées en tôle sont couramment
employées, il en est qui durent depuis 40 ans.
32. INCONVENIENTS OU TIRAGE NATUREL.
– Le tirage naturel, le plus employé encore
quant à présent, n’est pas sans présenter
de nombreux inconvénients.
1 • La dépression obtenue avec les cheminées
de hauteur courante ne dépasse pas 10
à 20 millim. d’eau. Si l’on veut augmenter cette
dépression, on est conduit à employer des cheminées
de hauteur considérable, et partant,
d’un prix de revient excessivement élevé.
2° La dépression obtenue est très sensible
aux conditions atmosphériques.
3• Elle ne p ermet pas de vaincre rationnellement
les surcroîts de résistance momentanés
apportés par les nouvelles charges de combustible.
-i• On ne peut refroidir les gaz de la combustion
au delà de 180 à 200°, sous peine de
nuire au régime d’un tirage déterminé. Or, la
quantité de chaleur contenue dans ces gaz est
encore de 1/7 environ de celle produite dans ·
le foyer. Il y a donc une perte très sensible.
5° Le tirage naturel ne permet .Pas de brûler
des combustibles de faible qualite.
6° Les fissures, à peu près inévitables, des
maçonneries, créent des rentrées d’air froid
préjudiciables au bon rendement de l’installati:>
IL
B. – fodifications au tirage naturel
Le défauts du tirage naturel signalés cidessus
ont déterminé depuis longtemps les
chercheurs à étudier des dispositifs permetrn
de remédier à cette insuffisance. Nous
allon exposer le principe de plusieurs sys•
eoee .
32.. FOYERS SOUFFLES. – On peut obtenne
bonne combustion avec des combustibles
très maigres, c’est-à-dire renfermant très
peu d’hydrocarbùres comme le coke, par
exemple, en employant des foyers soufflés,
c’est-à-dire des foyers dans le cendrier desquels
on vient, par un moyen quelconque, refouler
de l’air sous une pression de quelques
centimètres d’eau.
Dans les villes où l’on impose aux usines
une fumivorité à ~eu p~~s pl).rfaite, on e~ploie
beaucoup cette disposition. Elle a d’ailleurs
un avantage, c’est qu’elle procure une économie
d’autant plus marquée qu’on peut avoir
le coke des usines à gaz à plus bas prix.
La fig. 114 représente le schéma d’une telle
installation. A est la façade d’une chaudière
multitubulaire, B la porte du foyer et C la
porte du cendrier. Le cendrier doit naturellement
être hermétiquement clos. Le ventilateur
est raccordé au. côté du cendrier par une conduite
en tôle de forme rectangulaire aplatie et
de section appropriée. Le ventilateur peut
être commandé par une cmrrroie ou mieux
par un petit moteur électrique qui permet
plus aisément des variations de vitesse.
Il est à noter que l’emploi de tels foyers
soufflés demande certaines précautions. On ne
doit pas brûler de charbons gras avec une
grille ordinaire, sous peine de voir se produire
parfois des coups d~ chalumeau pouvant
surchauffer les tôles de chaudières.
D’ailleurs, comme il est dit plus haut, les
foyers soufflés sont faits pour brûler des charbons
maigres et leur emploi avec des charbons
gras serait un contre-sens, hormis le cas
où l’on voudrait activer un tirage insuffisant.
Dans ce cas, l’emploi d’un tel foyer devient
très délicat. De plus, le chauffeur doit arrêter
ou tout au moins ralentir considérablement
son ventilateur
toutes les fois où il veut
ouvrir la porte de son foyer
pour faire une charge. Sans
cette précaution, il risquerait
de se faire brûler par un refoulement
de flammes.
Fig. 115
Grille Poillon. – La grille Paillon est une
grille soufflée. Elle a une forme particulière
représentée en coupe par la fig. 115 et en plan
par la fig. 116.
Les barreaux sont disposés de telle socle
que les jets d’air qui passent au travers, au
lieu d’être verticaux, sont convergents et provoquent
par leur rencontre ur. brassage énergique
des gaz ·de la combustion. De cette façon,
on n’a pas à craindre de jets de chalumeau
sur les tôles des chaudières, même avec
un charbon gras. La fig. 115 montre l’ensemble

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