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Moulage au sable gras ou à l’argile 246

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rayon, du côté du vide laissé par le moyeu.
Quant à la planche à trousser S (fig. 498), elle
va jusqu’à la surface supérieure du châssis
du dessus, descend verticalement jusqu’au bord
de la couronne de la poulie qu’elle contourne,
et dresse horizontalement la surface plane inférieure
sur laquelle reposera la surface inférieure
du noyau X fourni par la boîte précédente.
On comprend alors, qu’ayant creusé la
grande cavité parfaitement circulaire engendrée
par la planche S, il suffise d’y venir placer
6 noyaux X (pour la poulie à 6 bras considérée)
fabriqués dans la boîte pour avoir le
moule représenté en coupe fig. 498.
Enfin, un dernier .exemple de moulage par
trousse et noyau est donné par la fig. 499 et la
fig. 503, où il s’agit de fabriquer une poulie à
chaîne dont la couronne reçoit une gorge très
profonde correspondant à la chaîne qu’elle
doit recevoir.
Fig. 499
La forme extérieure du moultl est donnée
par la rotation autour de l’arbre à trousser des
deux planches S 1 et S 2 (fig. 499) et l’on remarque
que la planche S 2 ménage en outre
dans l’i!’ liable du châssis inférieur un espace
vide K qui sera rempli par un noyau circulaire
destiné à donner la gorge profonde de
~- V / · 21
~’ig. 500
la poulie. Ce noyau, en forme d’anneau, est
fabriqué à l’aide de deux autre·s planches S 3
et S 4 (fig. 500) dont l’une S 3 fabrique d’abord
la cc couche » B de noyau, et sur celleci,
lorsqu’elle est sèche, on vient mouler le
noyau K grâce à la trousse S 4.
123. MOULAGE AU SABLE GRAS OU A
L’ARGILE. – Le moulage à l’argile ou plus
exactement au sable gras (car nous avons dit
que l’argile trop exposée à s’e fendiller à la chaleur
ne pouvait s’employer seule et devait être
additionnée de sable gras, de fumier de cheval,
bouse de vache, paille hachée, tan, etc.) est
employé en fonderie en concurrence avec le
moulage au sable vert que nous venons de décrire
et en particulier pour des pièces dont
la surface ne doit pas être excessivement nette.
Les pièces à fabriquer avec des planches à
trousser, les noyaux par exemple, sont. souvent
confectionnées en sable gras, à cause de
la grande cohésion de cette matière, mais ces
moules ne conviennent pas pour les pièces à
variation rapide de dimensions, ni pour celles
à gorge profonde.
La fig. 501 indique la formation d’un noyau
de grande dimension en argile. Après avoir
entouré l’arbre S de tresse de paille ou de fibre
de bois, on tasse l’argile dessus et on approche
le gabarit B tandis qu’on donne à l’arbre un
lent mouvement de rotation de façon à obtenir
le noyau K, qui servira pour le noyautage
d’un tuyau droit.
s
K
Fig. 501
D’ailleurs le sable gras est la vraie matièrè
pour le moulage au gabarit. Tel est l’exemple
du tuyau représenté fig. 502 dont le moule peut
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A/
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Fig. 502
être fait entièrement au sable argileux. Sur
une maçonnerie M ad hoc, constituée par des
briques ou pierres d’argile (fig. 503) recouvertes
d’une couche de glaise, on ménage une
p
cavité reproduisant à peu près la forme extérieure
du tuyau, puis cette forme brute bien
séchée est re.couverte de sable gras mêlé de
p
poussier de coke tamisé fin, et on termine
de donner la forme exacte grâce à la planche
à trousser S 1. Ceci constituera la partie infé,
rieure de la portion centrale A B C D du tuyau.

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