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Moulage au trousseau 242

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les noyaux déterminent et limitent la forme
intérieure ou cavité que l’on désire obtenir.
Pendant de longues années, les noyaux ont
été faits avec le sable même de moulage plus
ou moins modifié par l’introduction de matières
peu résistantes de manière à permettre
aux pièces métalliques la diminution de volume
produite par le refroidissement, sans les endommager.
Dans ces . derniers temps, les
noyaux ont été faits avec des agglomérants
tels que l’huile de lin et divers produits dont
la composition est gardée secrète par ceux
qui les ont inventés : avébène fixine, etc.
La néccssilé d’un malaxage
Lrès énergique et d’une grande
homogénéité a amené les fonâeurs
à adoplcr des pétrisseurs
aujourdhui d’un usagel’général
dans les fonder.ies (fig. } 481).
~’ ig. 481
On mélange le sable avec du crottin de cheval,
de la bouse de vache, ou de la colophane,
pour rendre le uoyau bien perméable
au gaz. Pour mouler les noyaux de
petites dimensions, on se sert de boîtes à
noyaux, comme l’indique la fig. 482. Ce sont
des modèles en creux, en deux parties repérées
par des chevilles, dans lesquelles on tasse
énergiquement le sable gras, de façon à constituer
un solide assez résistant, que l’on démoule,
en séparant les deux parties de la boîte
précédemment réunies par des serre-joints.
Les noyaux minces sont garnis de fil de fer
ou de bandes de tôle qui en assurent la solidité.
Les gros noyaux de section circulaire peuvent
être tournés au gabarit. L’arbre qui supportera
le noyau étant placé horizontalement
sur deux tréteaux, est garni de tresse de paille;
on presse sur cette tresse des morceaux de
sable gras, jusqu’à confectionner un cylindre
de diamètre voulu. bn égalise alors le diamètre,
en approchant un gabarit de bois, tandis
-que l’on tourne continuellement le noyau. Celuici
terminé on retire l’arbre qui supportait la
masse, et le trou ce:- tral ainsi ménagé sert, pendant
la coulée, au dégagement des gaz. Lorsque
les noyaux sont très Iongs et assez volumineux,
ils doivent conserver leur arbre. Celui-ci est
alors constitué paur un tuyau. percé d’une
quantité de petits trous p.ar lesquels les gaz
pénètrent dans ce tube et peuvent s’échapper.
Nous avons dit qu’il fallait entourer l’arbre
en acier de tresse de paille, de laine de bois,
fibre, foin, etc… C’est, d’une part, pour per:
mettre l’adhérence du sable sur la fonte, et de
l’autre pour permettre au noyau de « prêter ii,
c’est-à-dire d’être doué d’une élasticité suffisante,
pour ne pas s’opposer au retrait de la
fonte au moment du refroidissement de celleci.
· Lorsque les noyaux sont de grande longueur
libre, et risquent par conséquent de fléchir,
ou bien, comme dans le cas de la figure
483, lorsque par suite de leur forme les noyaux
Fig. 483
pourraient être entraînés et ne pourraient rester
dans la bonne position, on les maintient dans
le moule à l’aide de « soutiens à noyaux » ou
«clous à noyaux>i faits de pointes en fer plus ou ·
moins fortes, rivées dans un morceau de fer
blanc légèrement bombé, comme on le voit dans
la figure. Sans le soutien S, le noyau simplement
placé dans les encoches A et B des boîtes
à noyau s’enfoncerait en son centre de gravité,
ce qui aurait pour conséquence que les parois
du tuyau seraient d’inégale épaisseur. Le support
S doit donc être placé exactement au
centre de gravité du tuyau, et pour que la fonte
vienne plus épaisse au point indiqué, afin
d’éviter des fuites, on creuse autour du clou
un trou hémisphérique, qui donnera, après la
coulée; un bossage de même forme sur la surface
extérieure du tuyau.
122. MOULAGE AU TROUSSEAU.-Le moulage
au trousseau, ou à la planche . à trousser,
convient pour tous les moulages de pièces de
dimensions suffisantes, et ayant la forme de
solides de révolution autour d’un axe: poulies
bombées, poulies à gorge, roues de toutes
sortes, etc … Les modèles de ces pièces jouent
en général très rapidement, et au bout de quelques
moulages ne sont plus ronds, et donnent
des pièces défectueuses. Cependant, lorsque le
nombre des pièces à couler sur le même modèle
est très considérable, on a avantage à
fabriquer un modèle métallique qui ne se déformera
pas, et qui est d’un moulage moins
onéreux que la planche à trousser.
Une méthode très simple, qui se rapl?roche
du moulage à trousser, est le moulage a calibre,
à découvert, dans lequel un calibre profilé,
trace sur la sole façonnée, comme il est
dit plus haut, un vide de forme voulue, en

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