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Purgeurs automatiques

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ment de vapeur, le récipient, auquel on peut
donner une capacité assez importante, a pour
avantage d’emmagasiner une certaine quantité
de vapeur. On peut ainsi régulariser le débit
demandé par la machine et réduire sensiblement
les fluctuations de la pression dans la
conduite. ·
On peut aussi assécher la vapeur sans qu’il
soit necessaire d’employer un grand récipient
comme celui qui est décrit ci-dessus. On place
alors dans la tuyauterie un appareil comme
celui décrit ci-après (séparateur Schumacher
– figure 177).
Fig. 171
La vapeur arrive par a, p:isse au travers de
l’espace annulaire, entre par b et sort par c
pour continuer son cheillln. L’eau, pliis dense
que la vapeur, ne peut passer par b, elle s’amasse
dans le fond de l’appareil et s’écoule
par l’orifice d, lequel est raccordé à un purgeur
automatique.
. On peut aussi placer plus simplement dans
la tuyauterie un T dont la branche verticale
est tournée par en bas (fig. î 78). On monte
alors à la partie inférieure de cette branche
.4 l
·verticale un joint plein laissant seulement le
passage pour un tube de 10 millimètres qu’on
r~ccorde à u,n purgeu_r auto.matique ou plus
sunplement a un petit robrnet qu’on laisse
entr’ouvert pour permettre l’écoulement continu
de l’eau.
Purgeurs autornatiques.-Les purgeurs automatiques
ont pour but, ainsi que leur nom
l’indique, d’assurer le départ de l’eau de condensation.
Parmi les appareils les plus employés,
nous citerons :
Le purgeur H eintz (fig. 179) comporte comme
partie principale un – tube élastique coudé en
arc de cercle, qui commande une petite soupape
placée à la gauche de la figure. Sur la
droite est un ressort antagoniste de l’action
du tube. Quand l’appareil est plein de vapeur,
le tube dilaté vainc l’effort du ressort et applique
la soupape sur son s1ege. Au fur et à
mesure que. l’appareil s’emplit d’eau, la température
s’abaissant, le tube élastique se contracte
et le ressort rappelle la soupape qui, en
s’écartant de son siège, laisse partir le liquide.
Quand toute l’eau est expulsée, la vapeur, en
affluant à nouveau, dilate le tube élastique et
le même jeu recommence.
Sur la droite de la figure est une vis qui sert
à régler l’appareil.
Fig. i7Y !
Le purgeur Samain (fig. 180) se compose
d’un récipient en fonte, dans lequel est placé
un seau flotteur, portant sur le fond un petit
siège en bronze qui s’applique contre l’orifice
d’échappement du récipient ou s’en éloigne,
selon que le seau flotte ou retombe.
-vapt:ur
Leau ou la vapeur arrive dans le récipient
et le seau, soulevé, ferme l’évacuation. Quand
le récipient est plein, il déborde dans le seau
qui s’emplit et qui, devenu plus lourd, descend
de lui-même, ouvrant ainsi l’orifice d’évacuation,
par où l’eau s’échappe avec une vitesse
proportionnelle à la pression.
L’eau condensée peut être recueillie et élevée
dans un réservoir supérieur par le purgeur
lui-même.
A la mise en marche, l’appareil étant plein
d’air, il faut d’abord desserrer la vis a pour
permettre à l’air de s’échapper pendant que
la .vapeur arrive. On ne ressnre cette vis que
quand il sort de l’eau ou de l:i vapeur.
L’eau ou la vapeur contenant toujours un
peu d’air, il est bon de laisser en tout temps la
vis très légèrement desserrée. de manière qu’il
y ait constamment un léger suintement d’air
ou de vapeur par la rainure de la vis.

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