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Température limite

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verra sa densité, ou en exprimant directement
les poids, le poids de . 1 mètre cube passer de
Ainsi, le poids d’une colonne de gaz de 1
mètre carré de section et de 1 mètre de hauteur
passera dans les conditions ci-dessus de
1,300 kg à 0,678 kg, soit une différence .de
1,300 – 0,678 = 0,622 kg.
Ces 0,622 kg sont représentés par une colonne
d’eau de 1 mètre carré de superficie et
de 0,622 mm. de hauteur.
Il est clair que pour une colonne de 10
mètres de hauteur, la différence atteindrait 10
fois cette valeur, soit 6,22 kg, représentés par
une colonne d’eau de 6,22 mm. Pour 20 mètres,
la différence de poids serait de 12,44 kg, équilibrés
par une colonne d’eau de 12,44 mm.
On voit que plus la hauteur de la colonne
augmente, plus la différence de poids augmente.
Disons .de suite que pour avoir une indication
sur la valeur de la « dépression » que produit
une cheminée, on se sert d’un tube de
verre en V contenant de l’eau, qu’on raccorde
(fig. 108 a et b) d’une manière quelconque par
une de ses branches, à la base d’une cheminée
avec l’intérieur de cette cheminée, et dont on
· laisse l’autre branche ouverte à la pression
atmosphérique.
Un calcul très simple montre que quelle que
soit la section du tube, il indiquera toujours,
.Depression
pour des conditions identiques, une même dénivellation
de l’eau. On prend en général un
tube de 10 à 12 centimèt::-es de hauteur qu’on
fixe sur un carton portant une graduation en
millimètres. Le zéro est placé vers le milieu.
Pour avoir la hauteur de la dénivellation totale
n, on n’a qu’à additionner les chiffres lus
en regard des niyeaux dans chaque branche
du tube. On remarque ·au niveau de l ~eau dans
chaque branche du tube un ménisque concaî’c
(fig. 109). Il faut, pour faire une lecture exacte,
prendre dans chacune des branches la mème
partie a ou b du ménisque.
La fig. 108 a représente un tel tube. On voit
sur la figure que la dépression indiquée est de
3 mm en dessous du chiffre 1 et de 3 mm en
dessus, soit de 6 millimètres. On peut évidemment
prendre son point de comparaison soit
au O. au 1, au 2, etc., suiv~nt la quantité d’eau
qu’on a mise dans le tube. t..,n voit aussi sur
cette figure que si l’on prenc!. la partie infé- ·
rieure du ménisque, on aura 2 millimètres en
6
Fig. 109
dessus du l et 4 au-dessous, soit
toujours au total 6 millimètres.
Le raccordemen t avec l’intérieur
de la cheminée se fait par
un tube rigide en fer ou ~n cuiue
de !Oà 12 millimètres de diamètre
On fait un bourrage en terre rèfractaire
ou en plâtre autour de
ce tube pour assurer une pénétralion
étanche. Un tuyau de
caoutchouc relie le tube en \’ el
le tube métallique (fig. 108b)
Le tableau ci-après indique les
dépressions qu’on peul attendre
théoriquement d’une cheminée
de 10 mètres de haut pour des
gaz ayant une température de
150°, 200°, elc. Il est évident
que, pour une cheminée ayant 20, 30, etc.
mètres, la dépression serait 2, 3, etc. fois plus
forte.
Dépression en milli
Température Poids de un mètres d’eau pour
au-dessus de mètre cube du 5az Difiérence une cheminée de
l’am!Jiance à 0° =1 Kg3 0 10 mètres de haut
mm
150° 0 Kg,839 0 Kg,461 4,61
200° 0 Kg,750 0 Kg,550 5 50
250° 0 Kg,678 0 Kg,622 6,22
300° 0 Kg,620 0 Kg,680 6,80
350° 0 Kg,570 0 Kg,730 7,30
Ces chiffres supposent une ambiance de 0°.
Si l’ambiance était de 15° par exemple’, il faudrait
ajouter 15° à 150°, 200°, etc., pour avoir
les mêmes dépressions.
Température limite. – D’après le tableau
ci-dessus, on voit que plus l’échauffement des
gaz est grand, plus grande est la dépression
produite à la base de la cheminée, et par conséquent
plus grande est la vitesse des gaz qui
s’y meuvent. On pourrait donc être tenté de
pousser très loin la température des gaz abandonnés
à la cheminée pour augmenter le débit
de ces gaz. Il y a cependant une limite à cette
températlli’e. D’abord, parce que la chaleur q11e
contiennent ces gaz, si elle est en plus grande
quantité que celle strictement nécessaire pour
assurer une vit.esse raisonnable, constitue une
pure perte. Ensuite, parce que si la vitesse augmente
avec la température, le volume d’un
même poids de gaz augmente très vite et il en
résulte qu’au delà d’une certaine valeur – 290
à 300° – avec des conditions atmosphériques

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