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Turbine Brown, Boveri-Parsons

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ment dans les rainures de la roue (fig. 296).
La dernière cale porte un prolongement qu’on
introduit dans un trou percé dans le fond de – Coussinets
la rainure de la roue et qu’on rive à l’intérieur
de celle-ci. Des . segments en tàle réunissent
les aubes à leur partie supérieure et canalisent
– la vapeur. Les rangées successives d’aubes
Ftg. :i96 – A.ubage à aclion
mobiles (deux ou plusieurs rangées, suivant le
nombre des roues à action), sont séparées par
un segment d’ailettes directrices, portées par
le cylindre.
Les aubes de la partie à
réaction sont fixées dans
les rainures du tambour et
du cylindre (fig. 297). A
partir d’une certaine dimension,
au-delà _ de 50
millimètres de hauteur,
elles sont réunies entre
elles en un ou plusieurs
points de leur hauteur, par
un fil hi-métallique, brasé
sur chacune d’elles, et
comportant une âme en
acier, recouverte de
cuivre. Les couronnes
Turbine Brown, Boverl-Parsons – 161
si on augmente ou, diminue un peu cet intervalle,
la consommation de vapeur ne varie
guère. Quant aux jeux radiaux, entre les ex-
Fig. 297
Aubage à réaction
trémités des aubes, ils varient suivant l’étage
de la détente; leur valeur n’influe pas d’une
façon sensible sur la consommation de vapeur,
car il a été reconnu que les fuites se trouvent
limitées par le matelas de vapeur soumis à la
force centrifuge dans l’espace créé par ces
jeux.
Les tuyères (fig. 298) qui conduisent la vapeur
sur la roue à action, sont découvertes ou
obstruées par le jeu de soupapes automatiques,
qui s’ouvrent ou se ferment suivant les variations
de la charge, de sorte que l’injection de
vapeur est partielle et automatiquement variable.
Aux points où l’arbre traverse l’enveloppe
du cylindre, les joints sont du type à labyrinthe,
sans pièces frottantes, ni graissage; ils
permettent la dilatation de l’arbre dans le sens
axial. L’étanchétité est obtenue par une petite
quantité de vapeur qu’on amène dans les
Fig. 299 – Boite étanche a\’anl avec joints à labyrinthe
sont ainsi rigides et indéformables. Entre les 1 boîtes étanches (fig. 299 et 300) par des tuyaux
couronnes d’aubages mobiles et d’aubages spéciaux venant de l’organe d’admission à la
fixes, la distance est de plusieurs millimètres; turbine. On s’oppose ainsi aux rentrées d’air,
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