Cheminées Prat à tirage induit

L’aéro-économiseur est .un foyer complet
composé d’un appareil injecteur d’air et d’une
grille à lumières en chevrons inclinés.
L’injection d’air a lien suivant les exigences
de chaque installation, soit par ventilateur
spécial, soit par utilisation directe de la vapeur.
L’emploi dn yenWateur tend à se généraliser,
car il a l’ayantage de n’exiger qu’une
minime force motrice représentant au maximum
1..5 c ennron de la force motrice produi
e.
La fi . 118 représente le schéma général de
.. nstallation d’un aéro-économiseur Genevet
•ec Yentilatenr.
Les appareils utilisant directement la vapeur,
comprennent un certain nombre d’éjecteurs
disposés dans l’ouverture ou dans les murs de
côté du cendrier.
Ces éjecteurs sont munis de jets spéciaux ·
maintenus en place à l’aide d’étriers rigides et
de brides en fonte. Leur rendement est élevé.
La force vive communiquée à l’air par la
vapeur est graduellement transformée en pression,
de sorte que l’air arrive dans le cendrier
presque sans vitesse et sensiblement à la pressian
qu’il doit y prendre.
La pression de la vapeur sur les jets de l’aéroéconomiseur
est indiquée par un. manomètre
spécial qui en permet facilement ‘1e réglage.
Elle est toujours très faible (1 à 2 kg).
Le nombre des éjecteurs de l’aéro-économiseur
est exactement calculé pour chaque installation,
suivant les quantiles et les qualités
de combustibles à brûler.
La quantité de vapeur dépensée par l’aéroéconomiseur
proportionnell.ement au volume
d’air entrainé est faible ( 4 à 5 % de la vaporisation
de la chaudière).
La grille est formée de barreaux en fonte
spéciale dont les lumières sont disposées en
chevrons et inclinées sur l’axe (fig. 119).
Fig. 119
Les lames d’air ont pour direction la bissectrice
des angles des lumières : ces lumières
é ant opposées une à une, les lames d’air se
rencontrent, se détruisent en produisant un
bra sage très favorable à la combustion.
Gn des premiers résultats de cette disposition
est de provoquer la division méthodique
de l’air, et d’assurer ainsi 1-:i mélange intime
des gaz dans la couche même du combustible.
Un deuxième résultat est d’empêcher d’une
façon absolue la formation des jets de flammes
verticaux (dards de chalumeau) dan11ereux
pour les chaudières, et toujours à cr~indre
avec les foyers soufflés qui comportent des
grilles à lumières verticales.
Enfin, la proportion des vides aux pleins est
aussi forte que possible, ce qui permet de
marcher avec une pression moindre dans le
cendrier et de diminuer en même temps la
dépense de vapeur ou de force motrice.
Le refroidissement des barreaux, .résultat
de la grande division de l’air entraîné et des
ar e urfaces de contact entre lui et la grille,
e r a ure une bonne durée. ·
Cheminées Prat à tirage Indult – 71
L’aéro-économiseur Genevet, comme toutes
les grilles soufflées, permet de réaliser des économies
par l’emploi de combustibles de faible
prix, poussiers de toutes sortes qui ne pourraient
être brûlés par le tirage naturel.
Ces appareils permettent aussi d’augmenter
b puissance de vaporisation d’une chaudière
donnée.
34. CHEMINEES PRAT A T IRAGE INDlllT.
– Dans ce système, on insuffle soit de l’air,
soit des gaz empruntés aux carneaux, dans un
véritable éjecteur qui aspire la totalité des gaz
de la combustion .
Le dispositif pratique est le suivant (fig. 120
et 121).
Une cheminée en tôle assimilable à un éjecteur
. dont C est le convergent, A l’étranglement
ou « chambre >J, B le diffuseur. La dépression
provoquant l’appel des gaz est créée
par l’introduction dans la chambre du fluide
pulseur fourni par le ventilateur et injecté par
la buse D. En cas d’arrêt du ventilateur, la
pulsion est produite par un éjecteur à vapeur
S qui fait office de secours.
Le tout constitue un ensemble robuste, uniquement
constitué de grosse chaudronnerie,
sans aucun organe fragile.
Le fluide pulseur peut être, comme il est dit
plus haut, indifféremment, sqit de l’air froid
emprunté à l’atmosphère, soit des gaz chauds
empruntés aux carneaux.
Dans le premier cas dit « hors-circuit »
(fig. 120), le ventilateur est complètement en
dehors du circuit du gaz; dans le second cas
(fig. 121) une partie des gaz forme le fluide
pulseur.
Fig. 120 ~’ig. 121
On peut aussi employer ee système avec des
cheminées existantes pour accélérer leur tirage,
le diffuseur se place alors dans la cheminée.
Par ailleurs, on conserve t-:mt le bénéfice du
tirage naturel correspondant à la hauteur de
la cheminée – l’intercalation de la tuyère et
du souffleur n’augmentant que d’une quantité