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324-325. Liquéfaction des vapeurs et des gaz – Hygrométrie

LIQUEFACTION DES VAPEURS ET DES GAZ.

– Les vapeurs sont facilement condensables après passage dans des réfrigérants à eau froide; c’est le principe des appareils distillatoires.
Un grand nombre de gaz ont pu être liquéfiés; le premier obtenu fut l’acide sulfureux.
Celle question fit un grand progrès après les travaux de CAILLETET, d’ANOREWS et de PICTET. Jusqu’en 1877, on disait qu’un certain nombre de gaz dits permanents ne pouvaient être liquéfiés. ANDREWS a montré qu’il existait pour chaque gaz une température particulière ou point critique au-dessus de laquelle la liquéfaction était impossible quelle que soit la pression exercée. C’est ainsi que pour le gaz carbonique celte température est de 31°. Il fallait donc pour liquéfier les gaz permaments les refroidir d’abord au-dessous de leur point critique. C’est ce qu’ont fait MM. CAILLETET et PICTET.

HYGROMETRIE.

– Chacun sait que l’air renferme toujours une quantité plus ou moins grande de vapeur d’eau; suivant celte quantité on dit que l’air est sec ou humide.
On appelle étal hygrométrique ou fraction de saturation le rapport de la tension actuelle f de la vapeur d’eau dans l’atmosphère à la tension maximum F à la même température.
On en conclut que dans l’air parfaitement sec, l’étal hygrométrique = 0 et que dans l’air saturé d’eau il est égal à 1.
Pour déterminer l’état hygrométrique, on emploie des instruments a~pelés hygromètres dont les plus usités sont l hygromètre chimique, celui d’ ALLUART, celui d’ AUGUST et celui de SAUSSURE.

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