Dernières nouvelles
Accueil / Essais des moteurs thermiques / Compteurs de tours

Compteurs de tours

essais-des-moteurs-thermiques_page_02

La soudure du tube à son extrémité fixe étant
faite à l’étain, il importe de laisser toujours
de l’eau dans ce tube et que jamais la vapeur
n’y arrive. C’est pourquoi les manomètres
Bourdon sont toujours montés à l’extrémité
d’un tube ayant la forme représentée figure
410 ou 411.
Un type de manomètre également très répandu
est celui représenté par la figure 412.
Il consiste en une membrane métallique ondulée,
sous laquelle agit la pression à mesurer.
Les déformations de cette membra’ne·· sont
transmises, amplifiées, à une aiguille par l’intermédiaire
d’un secteur denté.
Fig. 413
Manomètre enregis treu1· ” Hichard »
Manomètres enregistreurs. – Les manomètres
enregistreurs comportent, en plus du
manomètre ordinaire, un tambour mû par un
mouvement d’horlogerie et faisant sa révolution
en 24 heures. Les mouvements du tube
manométrigue sont transmis ·par un système
de leviers à une plume qui inscrit d’elle-même
ses déplacements sur une feuille enroulée sur
le tambour.
Ces appareils sont très pratiques parce qu’ils
permettent de conserver un relevé exact des
pressions.
Dans les grandes exploitations, on utilise des
appareils dont le tambour fait sa révolution
en 15 et même 30 jours.
109. COMPTEURS DE TOURS. – Ces appareils
employés pour enregistrer le nombre
de tours faits par une machine dans un temps
donné, sont de deux types: les compteurs alternatifs
et les compteurs en bout.
Les compteurs alternatifs comportent une
biellette qu’on attaque au moyen d’une pièce
possédant un mouvement alternatif de la machine
à étudier: barre d’excentrique, par
exemple. Un rochet transforme le mouvement
alternatif de la bielle du compteur en mouvement
de rotation.
Compteurs en bout. – Les compteurs en
bout se prêtent plus facilement à l’enregistrement
des grandes vitesses angulaires que les
compteurs alternatifs. Ils comportent au bout
de leur arbre un pointeau qu’on vient présenter
au bout de l’arbre de la machine à étudier,
dans un trou généralement préparé à cet effet.
Chaque révolution de l’arbre de cette machine
fait enregistrer un tour.
Avec ces appareils on utilise des montres
avec aiguille à secondes. On applique le pointeau
du compteur sur le bout d’arbre de la
machine en même temps qu’on lâche du doigt
le ressort d’immobilisation de la montre à
secondes. On retire vivement le pointeau du
compteur de tours au bout de la soixantième
seconde. La différence des deux chiffres lus
à la fin et au début de l’expérience donne le
nombre de tours par minute qu’a effectués la
machine.
On peut dans cette expérience commettre
une erreur, qui provient de ce qu’on n’embraye
pas rigoureusement la montre à secondes
au moment précis où on applique le pointeau
du compteur sur le bout d’arbre. Pour rendre
l’opération plus précise, on peut employer des
appareils comportant la montre à secondes et
le compteur de tours conjugués. Le dispositif
établi par la Maison Schoeffer et Budenberg,
de Paris, est tel que lorsqu’on appuie le pointeau
du compteur de tours en bout d’arbre,
on libère en même temps l’aiguille de la mon-

Répondre

Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués d'une étoile *

*