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Moutons pour matriçage – 283

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de départ. Cette saillie vient alors boucher le
conduit t; l’eau s’élevant toujours déborde et
se déverse dans le récipient r, celui-ci s’enfonce
et dégage l’orifice de t; la pression de la
vapeur fait monter l’eau dans le tuyau de dé- .
part et la purge s’effectue; r s’allège, remonte
et vient boucher le conduit t; l’écoulement
s’arrête et ainsi de suite. On obtient ainsi une ·
purge intermittente.
Vig. G15
Graisseur automatique. – Il est constitué
par deux cylindres dont les pistons sont mus
a l’aide du mécanisme de distribution de la
faÇon suivante: les tiges de ces pistons sont
filetées et portent chacune une roue dentée
engrenant avec tine vis sans fin mue par un
cliquet et rochet, le cliquet faisant partie .d’un
levier oscillant sous l’action du mécanisme de
distribution. · ·
164. MOUTONS POUR MATRIÇAGE (fig.
616). Les moutons se composent comme les
marteaux-pilons 1 ° d’un bâti, disposé sur un
Fig. GIG
massif de fondation, 2° d’un appareil moteur.
déplaçant un mouton, et 3° d’une pièce spé-
Moutons pour matriçage – 283
ciale, jouant le rôle d’enclume, appelée portematrice.

Le bâti comporte une chabotte en fonte sur
laquelle sont montés deux flasques latéraux.
·Leurs pieds sont fixés par boulons sur des
bossages venus de fonte. :Ce serrage latéral s’obtient
à l’aide d’un coin horizontal. La chabotte
est munie d’un porte-matrice fixé sur elle
par un assemblage à queue d’aronde avec clavette.
La matrice est montée sur cette dernière
pièce de la même manière.
Le massif de fondation est établi d’une façon
analogue à celui des marteaux-pilons.
Le mouton prol?rement dit est constitué par
une masse métallique qui porte la matrice fixée
sur_ elle à queue d’aronde.
Mouton à planche. – Le mouton est mon- .
té sur une pièce de bois plate, à section rectangulaire
et dont l’épaisseur est plus faible
à sa partie inférieure qu’à sa partie supérieure.
L’assemblage (fig. 617) est réalisé à l’aide d’un
coin en métal et consolidé par des cales en
bois; le mouvement du mouton s’effectue en
deux temps: la montée et la chute. L’élévation
se produit grâce au serrage et à l’entraînement
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Marteau
Fig G11
de la tige entre deux cylindres métalliques
dont l’un est. fixe et dont l’autre est mobile.
La course est limitée au moment où la partie
amincie de la tige vient au contact des deux
cylindres, la pression produisant l’adhérence
disparaît et le mouton retombe par son poids;
le rapprochement du cylindre mobile et du
cylindre fixe s’effectue de la manière suivante:
un levier inù à la main agit sur une sorte de
fourche dont les extrémités sont solidaires de
deux coussinets supportant les tourillons du
cylindre mobile. Ces coussinets sont excentrés
dans leurs paliers. Le mouvement de la fourche
fait tourner les coussinets ce qui produit
le rapprochement du cylindre mobile. Un dispositif
de’ réglage permet de limiter la rotation
du levier et l?ar suite la distance des deux
cylindres. Ceux-ci sont animés de mouvements
de rotation inverses qui sont transmis directement
à des poulies calées sur leurs axes.
Dans certains types de moutons, les cylindres
lisses peuvent etre remplacés par des rouleaux
<lentes qui produisent l’entraînement de
la tige d’une façon analogue.
Mouton à courroie. – Dans les moutons
a courroie, la masse frappante est fixée à une
courroie de friction qui passe sur une pou

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