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321. Dilatations

Un corps chauffé subit un accroissement de ses dimensions.
C’est le phénomène connu sous le nom de dilatation. Cet accroissement se montre expérimentalement aussi bien pour les solides que pour les liquides et les gaz.
On prouve par exemple que les variations de longueurs subies par une barre métallique sont sensiblement proportionnelles aux variatians de température.
On appelle coefficient de dilatation linéaire d’un corps, l’allongement de l’unité de longueur lorsque la température s’élève de 1 degré le tableau suivant donne les coefficients de dilatation linéaire d’un certain nombre de corps solides:

Thermomètres .

– L’une des applications les plus intéressantes du phénomène des dilatations est l’emploi des thermomètres qui permettent de se rendre compte de la température des corps.
Un thermomètre se compose d’un réservoir ordinairement cylindrique surmonté d’une tige capillaire (c’est-à-dire de très faible diamètre) rempli de mercure. La tige de l’appareil est graduée après détermination de deux points fixes appelés arbitrairement oº et 100º dans l’échelle centésimale et correspondant, le premier à la température de la glace fondante et le second à celle de la vapeur d’eau bouillante sous la pression de 76 centimètres de mercure.
On marque sur la tige l’endroit où s’arrête le mercure à ces deux températures et l’on divise l’intervalle oº  – 100° en 100 parties égales qu’on appelle degrés et qu’on désigne par les chiffres 1, 2, 3 … On prolonge la graduation au-dessous de oº  et au-dessus de 100°. On fait précéder les degrés au-dessus de oº du signe+ (positif) et les degrés au-dessous du oº  du signe – (négatif).

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