Dispositions pratiques des indicateurs

de la distribution. Ils révèlent les défauts qui
existent dans le réglage.
La figure 432 (a) donne le diagramme type
d’une distribution bien réglée.
La figure 432 (b) révèle un mauvais fonctionnement
du régulateur. Il n’y a pas une période
d’admission nette suivie d’une détente marquée.
La figure 432 (c) est généralemJnt l’indice de
fuites.
Le diagramme 432 (d) indique un retard
marqué à l’admission.
La figure 432 (e) montre qu’une rentrée de
vapeur due à une fuite aux organes d’admission
se produit continuellement pendant la
détente.
Le diagramme (432 (f) révèle une réadmission
de vapeur à la fin de la détente.
La figure 432 (g) indique un manque
d’avance à l’échappement.
Le diagramme 432 (h) n’est pas à proprement
parler, défectueux. Il se produit toutes les
fois où la machine n’est pas suffisamment chargée.
La détente de vapeur se produit au delà
de la pression aimosphérique.
La figure· 432 (i) montre une absence totale
de compression. Ce défaut se traduit souvent
dans le fonctionnement de la machine ·par des
chocs à fin de course, qui disparaissent d’euxmêmes
dès qu’on donne de la compression.
La figure 432 (j) indique le défaut contraire
du précédent. Il y a une compression ex<lgérée.
La partie hachurée montre sur tous ces
diagrammes ce qu’on perd en surface du diagramme,
c’est-à-dire en travail.
113. DISPOSITIONS PRATIQUES DES INDICATEURS.
– Après avoir montré les principes
sur lesquels repose l’emploi des indicateurs,
nous allons préciser les dispositions pratiques
qu’on donne à ces appareils.
Tout d’abord on ne donne pas à la base du
diagramme une longueur correspondant
à la course du piston, ce
qui ne serail pas pral.iqne el qui
d’ailleurs esl inuli le, la longueur du
diagramme inlervenanl seule dans
le calcul de l’ordonnée moyenne.
On ne donne guère aux diagrammes
qu’une longueur de 5
à 9 cen limèlres, cela représen le
pour les grandes machines une
réduclion de la course du piston
de 1/ 20 à 1/io et pour les petites
de 1/ 10 à 1/6.
On oblienl celle réduction de
course au moyen de ce qu’on
appelle un réducteur de course
don l le principe est le suivan l
(fig. 433). Une ficelle S est allachée
à une lige R fixée rigidement
en un point de la tige du
pislon. Le point S se déplace
donc exactement comme le pislon .
La ficelle s’enroule sur une poulie
P d’un axe a. Une deuxième fic elle
vient s’enrouler en b sur une
pelilc poulie. Celle deuxième ficelle commande
le mouvement de l’indi cateur l. On voilde suile
par l’ inspect ion de la figure que la course
du 1 ambour t sera avec celle du piston dans la
même proportion que le diamètre de la poulie
b est au diamèlre de la poulie P.
Des ressorts rappellent la poulie P et le
tambour t dans la course de retour du piston.
L’inscription du diagramme ne se fait pas
sur une planchette comme celle qui est représentée
figure 422, ce qui ne serait pas prap
Fig. 433 a
Fig. ~33 b
t ique. On uti lise comme il est dit ci-dessus un
petit tambour dont le diamètre varie de 35 à
60 millimètres. Ce tambour en tournant donne
exactement le même résultat que la planchette.
Il est attaqμé comme l’indique la figure 433 a.
Enfin, la tige du piston ne porte pas dîrectement
le crayon, mais on utilise toujours des
ressorts r (fig. 434) assez durs pour que les déplacements
du piston soient assez faibles. On
amplifie alors ce déplacement au moyen de di-
. vers dispositifs.
La figure 434 représente un indicateur de la
Maison Richard. C’est l’un des plus anciens
modèles d’indicateurs. On reconnaît sur cette
figure les organes dont il est question plus haut.
P est le piston de l’indicateur, r le ressort,
T le tambour dont les mouvements sont commandés
par une ficelle F dont le crochet s’attache
au réducteur de course. Ce tambour
Fig. 434
porte dans l’intérieur un ressort à boudin pour
le rappel. Les mouvements de la tige du piston
P sont amplifiés par un système de bielles.
En C est le crayon.
On a créé depuis l’indicateur Richard de
nombreux modèles d’appareils.