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Moteur National

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permet un réglage précis pour mettre les trois
paliers en alignement ou pour parer à un affaissement
du massif.
La disposition des soupapes de distribution
dépend du réglage employé. Les moteurs de
moyenne puissance en effet peuvent être munis
soit du réglage par «tout ou rienJJ, soit du
réglage par «admission variable». L’admission
par «tout ou rien» comporte trois soupapes:
la soupape de gaz pur, celle du mélange d’air et
de gaz et celle d’échappement. L’admission variable
comporte 4 soupapes: gaz pur, air pur,
mélange d’air et de gaz et échappement. La
soupape de mélange et celle d’échappement
qui sont placées dans la chambre de compression
et par conséquent reçoivent la pression et
le choc de l’explosion sont disposées verticalement:
leurs sièges et leurs guides sont rapportés
de façon à pouvoir être facilement remplacés
en cas d’usure. Toutes ces soupapes sont
commandées par un arbre à came unique tournant
à la demi-vitesse du moteur; il est disposé
l’extrémité de laquelle se trouve une pièce . P
appelée «plaque d’interposition>) . La came C
clavetée sur l’arbre à cames A commande par
l’intermédiaire du galet G le petit levier E,
dont le point fixe est en Q. Le mouvement du
levier E est transmis à un deuxième levier F
par l’intermédiaire de. la plaque d’interposition
P. Ce levier dont le point fixe est en R,
pousse par son extrémité la tige T de la soupape
d’air. On voit sur la figure que, quand
la pièce d’interposition monte par exemple
sous l’action du régulateur, elle sera poussée
par un point du levier E plus près de son
centre d’oscillation Q, ce qui, pour le même
déplacement du galet G, donnera à la pièce P
un déplacement horizontal plus faible et, de
plus, la pièce d’interposition attaquera le levier
F en un point plus éloigné de son centre
d’oscillation R; par conséquent, l’extrémité
du levier aura une course de plus faible amplitude
et la soupape d’air s’ouvrira moins.
La plaque d’interposition est entièrement libre
dans ses déplacements verticaux: c’est seulement
au moment où elle doit agir sur le levier
F qu’elle ,se trouve calée entre celui-ci et le
levier E. ·
L’allumage se fait par une magnéto à basse
Fig. 40G
longitudinalement sur un côté du bâti et reçoit
son mouvement de l’arbre manivelle par l’intermédiaire
de deux engrenages hélicoïdaux;
les cames transmettent le mouvement aux soupapes
par l’intermédiaire de levier.s ou basculeurs
munis de galets et de ressorts de rapp<‘l.
Tous ces moteurs sont munis d’un régulateur
vertical à force centrifuge, agissant sur
la soupape d’air; celle-ci commande la soupape
de gaz de façon à avoir pour ces deux
soupapes des ouvertures proportionnelles et
par conséquent un mélange de composition
constante. Le régulateur est commandé (fig.
404) par l’arbre à cames A, à l’aide d’engrenages
hélicoïdaux. Ce régulateur agit sur le
levier B oscillant autour de son point fixe 0
et dont l’extrémité monte ou descend, suivant
que le moteur a tendance à tourner plus ou
moins vite, entraînant une tige verticale D à
tension et à induit oscillant, commandé par
un excentrique et brusquement rappelé par
un ressort (fig. 405); l’avance et le retard à
l’allumage sont commandés par un levier que
l’on peut manoeuvrer pendant la marche. Le
cour:rnt est envoyé au bloc d’allumage, qui
traverse la paroi de la chambre de compression
sur laguelle il est boulonné, le joint entre
le bloc et l’enveloppe étant assuré par deux
surfaces coniques; ce bloc se compose d’un
corps en fonte traversé par deux tiges entre
les extrémités desquelles se produit l’étincelle
d’extra-courant de rupture. Dans les moteurs
d’une puissance de 85 chevaux et au-dessus,
deux magnétos commandent séparément deux
blocs d’allumage indépendants assurant l’~llumage.
Ces magnétos et ces blocs sont placés
symétriquement de part et d’autre du cylindre
dans la chambre de compression.

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