Moteur Korting

qui commande l’allumage par l’intermédiaire
de la tige 12• Le moteur étant à quatre temps,
l’arbre à cames m tourne à la demi-vitesse de
l’arbre moteur; il est commandé par un jeu de
deux roues d’engrenages dont l’une ki. clavetée
sur l’arbre moteur k2, a un nombre de dents
moitié de celui de la roue fixée sur l’arbre à
cames.
Pour maintenir le nombre de tours constant
quel que soit le .travail fourni, un régulateur
à ressort, placé sur l’arbre à cames m, commande
les deux valves papillon g et h (fig. 376)
dont l’une -g règle seulement l’arrivée de l’air,
tandis que l’autre h règle le mélange explosif,
ces deux soupapes sont commandées simultanément
par les leviers de façon que, quelle
que soit l’allure, le mélange explosif donne le
meilleur rendement.
A l’avant de l’arbre moteur est calée une
manivelle pour la mise en marche du moteur
_ à la main.
L’allumage est électrique par magnéto basse
tension à induit oscillant, l’étincelle étant produite
par rupture. –
Moteur Ktsrtlng – 197
Les deux soupapes .d’aspiration et d’échappement,
sont placées l’une au-dessus de l’autre
et sont commandées toutes deux par des cames
25 et 28, montées sur le même arbre de distribution
4. Des engrenages transmettent le mouvement
de l’arbre moteur à l’arbre de distribution
en faisant tourner celui-ci à la demivitesse
de l’arbre moteur. La soupape d’aspiration
6, commandée par les leviers 27 et 2!>
(fig. 379) est rappelée sur son siège par le ressort
7. La tige de cette soupape coulisse dans
une pièce rapportée formant le siège de la soupape
et permettant le démontage de celle-ci
ainsi que celui de la soupape d’échappement
11 située au-dessous; cette dernière est commandée
par le levier à galet 26 et rappelée
sur son siège par le ressort 12. –
Pour faciliter la mise en marche, le galet
porté par le levier 26 peut être déplacé parallèlement
à son axe, de façon à rouler sur une
Fig. 311
100. MOTEUR KORTING (fig. 377 à 379). –
Ce moteur horizontal à quatre temps, se compose
d’un bâti en fonte supportant les paliers
de l’arbre moteur et de l’arbre de distribution
et formant l’enveloppe extérieure de la chambre
d’eau. L’arbre moteur, en acier forgé, est
soutenu par deux paliers, et un lourd volant
claveté sur cet arbre est supporté en porte-àfaux
dans les moteurs de 2 à 8 chevaux; dans
les moteurs de plus grande puissance, on ajoute
un troisième palier de l’autre côté du volant.
Le cylindre proprement dit 1, également en
fonte, est emmanché dans l’enveloppe extérieure
de façon à pouvoir se dilater librement;
il peut se démonter facilemep.t en enlevant d’un
seul bloc toute la tête du cylindre avec ses
soupapes et son appareil d’allumage et en dévissant
le tuyau du graisseur 3.
deuxième came dont le profil est tel que la soupape
d’échappement reste ouverte pendant le·
temps de compression supprimant ainsi la résistance
que l’on éprouverait s’il était nécessaire
de comprimer le mélange dans le cylindre;
dès que· Je moteur a donné quelques.
allumages, ,on remet le galet_ à sa position nor-male.
La soupape de mélange 15 est double de façon
à régler en même temps l’arrivée des gaz.
et de l’air grâce à des sections de passagés appropriées,
maintenant constante la composi-tion
du mélange quelle que soit la levée de la.
soupape; son siège rapporté 14, également
double, permet l’arrivée de l’air par la partieannulaire,
et l’arrivée du gaz par le tube central;
l’air arrive par le tUJhe 17, qui va l’as-
‘ pirer dans l~ partie évidée du bâti. Cette sou