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Moteur Otto

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supporte en même temps (fig. 371) la soupape
à gaz b et la soupape d’air c. Tous ces organes
se meuvent en même temps, de façon
que les sections d’entrée du gaz et de l’air
soient exactement proportionnelles quelle que
soit l’allure à laquelle marche le moteur. L~
gaz moteur arrive par le
lu-yau w (fig. 3&8 et %9),
le gaz d’ éc laira~ e pour
la mise en route par le
lube r 1 : Lous deux commandés
par un robin el r.
L’air esl amené par le
Lube s1 muni d’une valve
papillon s.
Fig. 370 Fig. 37i
Un régulateur à ressort y, actionné par l’arbre
de distribution, a pour but de maintenir
constante la vitesse de rotation du moteur;
pour cela il agit sur l’ouverture de la soupape
d’aspiration et par suite sur celle d’arrivée
d’air et de gaz, de la façon suivante: par l’intermédiaire
de la tige 0 1 le régulateur fait varier
la position du levier à sonnette f dont l’extrémité
du bras vertical sert d’axe d’oscillation
Moteur Otto – 195
Le refroidissement est assuré par une circulation
continue d’eav autour des soupapes et
du cylindre. Les parties du moteur qu’il est
nécessaire de refroidir le plus énergiquement,
sont les soupapes et l’appareil d’allumage, car
ils sont placés dans la chambre de compression
et d’explosion et par suite subissent des
températures plus élevées que . les autres organes;
de plus ils présentent souvent des
arêtes vives ou des pointes qui arrivent rapidement
à une haute température et pourraient
produire des allumages prématurés. Aussi at-
on fait l’arrivée de l’eau froide par le tube
v du côté des chambres de soupapes et audessous;
l’eau chaude sort par le tube v1 situé
à la partie la plus haute de la chambre d’eau
de façon à éviter la formation de poches de
vapeur; de plus, l’eau chaude, de densité plus
faible que l’eau froide, tend toujours à monter
et vient ainsi seconder la circulation d’eau produite
par la pression. Un robinet placé à la
partie ~n!érieure de la chambre d’eau permet
de vidanger complètement l’eau, précaution
qu’il est nécessaire de prendre par exemple
quand on arrête le moteur pendant plusieurs
jours d’hiver, car l’eau en se congelant pourrait
faire éclater l’enveloppe extérieure du
cylindre. ·
Le graissage du moteur doit être surveillé
soigneusement: les paliers de l’arbre moteur
sont munis d’un graissage par bagues; le graissage
du maneton de la manivelle se fait à l’aide
d’un graisseur fixe dont l’huile est envoyée au
maneton par la force centrifuge; le cylindre
et le piston sont graissés par de l’huile sous
Fig. 372
au levier e de commande de la soupape d’admission.
Cet axe d’oscillation, variable suivant
la vitesse de rotation du régulateur, fait
varier la longueur respective des bras de levier
du basculeur e; par suite la levée de la
soupape d’aspiration est plus petite ou plus
grande suivant que le moteur tend à accélérer
ou à ralentir sous l’influence du travail qu’il a
à fournir.
Si le moteur doit fonctionner à des allures
variables (commandes de pompes de ventilateurs
par exemple), on peut adapter au régulateur
un ressort permettant de commander à
la main, pendant la marche, le changement
de la charge du régulateur et par conséquent
le nombre de tours.
pression, envoyée par une pompe actionnée
par le moteur lui-même. Tous les graisseurs
et appareils de lubrification sont placés à des
endroits suffisamment accessibles pour pouvoir
être remplis sans danger pendant la
marche du moteur. Une tôle protectrice arrête
les projections d’huile de la manivelle et de la
tête de bielle. ·
La mise en marche est effectuée à la main
pour les petits moteurs, et à l’air comprimé
pour les moteurs plus puissants; dans ce cas,
le moteur est muni d’un dispositif de mise en
marche représenté par la figure 370: l’air comprimé
arrive par le tuyau m1 ; pour mettre en
marche on maintient ouverte la soupape m à
l’aide d’un levier spécial; un autre le.vier per

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