Moteur Otto. Description de quelques moteurs à explosion

Description de quelques moteurs
à explosion
99. MOTEUR OTTO. – La figure 367 donne
la coupe longitudinale d’un moteur horizontal,
la figure 368 la vue en bout côté distribution,
la figure 369 une coupe transversale par les
soupapes, les figures 370 et 371 des coupes
longitudinales par les soupapes et la figure
372 une vue en plan. Ce moteur peut marcher
soit au gaz, soit avec un combustible liquide.
un arbre parfaitement équilibré par rapport
à son axe d.e rotation.
Dans ce cylindre d1, en fonte spéciale, se
meut le piston également en fonte. Entre le
diamètre intérieur du cylindre d1 et le diamètre
extérieur du piston doit exister un jeu
de quelques dixièmes de millimètre suffisant
pour permettre à ce dernier de se dilater, sinon
il y aurait coincement du piston dans le
cylindre et arrêt brusque du moteur. L’étanchéité
entre le piston et le cylindre est assurée
par un certain nombre de segments, géné-
Fig. 367
Un bâti en fonte que l’on a soin de faire reposer
directement et dans toute sa longueur
sur de solides fondations afin d’éviter tout
fléchissement, supporte les paliers de l’arbre
moteur, ceux de l’arbre de distribution et
forme l’enveloppe extérieure d de l’eau de refroidissement
du cylindre. A l’intérieur de
cette enveloppe, le corps du cylindre proprement
dit d1 est fixé de façon à lui permettre·
de se dilater suivant les variations de température.
L’arbre moteur, en acier forgé, repose sur
deux paliers mums de coussinets garnis
d’antifriction, avec graissage par bagues; des
contrepoids, disposés dans le prolongement
des bras de l’arbre contrebalancent le poids
de ces bras et du maneton, de façon à avoir
ralement en fonte. Le cylindre d1 n’a besoin
d’être fermé que du côté de la chambre de
compression, l’autre côté restant ouvert permet
de faire pivoter la bielle sur un axe porté
par le piston lui-même.
Fig. 369
La soupape d’aspiration a et celle d’échappement
p sont disposées l’une au-dessus de
l’autre et sont facilement démontables. L’arbre
de distribution, uniquement supporté par
le bâti de la machine, ce qui le rend complètement
indépendant de la tête du cylindre, est
commandé par des engrenages hélicoïdaux et
tourne à une vitesse moitié de celle de l’arbre
moteur; il porte deux cames n dont l’une, par
l’intermédiaire du basculeur q, provoque l’ouverture
et la fermeture de la soupape d’échappement;
l’autre par fa tige t et le levier e commande
la soupape d’aspiration. Cette soupape