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Moteur à deux temps à double effet Korting.

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brantes, ou, en accouplant plusieurs cylindres,
à des machines plus compliquées. Le point le
plus délicat dans les moteurs à gaz à double
effet était d’assurer l’étanchéité du presseétoupe
de la tige du piston.
Ce moteur fonctionne de la façon suivante:
après l’explosion qui a lieu au voisinage du
point mort, le piston est repoussé par l’expansion
des gaz et effectue sa course motrice; à
fond de course se produit l’expulsion des gaz
brûlés et en même temps l’admission des gaz
frais qui viennent remplir la cylindrée en re
·poussant devant eux les gaz brûlés. Pendant
la deuxième course du piston, les gaz frais
sont comprimés pour être de nouveau enflammés
à fond de course. Ces phénomènes se
produisent alternativement sur les deux faces
du piston, pollr obtenir le double effet.
F’ig. 38::!
L’évacuation des gaz brûlés et l’aspiration
des gaz frais ne se faisant plus par le mouvement
du piston, il est nécessaire de munir le
moteur d’une pompe destinée à refouler les
gaz frais dans le cylindre, ceux-ci chassant
devant eux les gaz brûlés. Pour l’évacuation
de ces derniers, on a disposé au milieu du
cylindre une couronne d’orifices que le piston
vient découvrir à fond de course (fig. 382). La
longueur du piston est égale à sa course moins
la longueur des orifices, de sorte que le piston
sert lui-même d’organe d’ouverture et de
fermeture des orifices d’échappement, aussi
bien pour le côté droit que pour le côté gauche
du cylindre. Le temps d’ouverture de ces orifices
d’échappement correspond à une rotation
de la manivelle d’environ 90 °; ce temps
est pratiquement suffisant pour l’évacuation
complète” des gaz brûlés et le remplissage de la
cylindrée par les gaz combustibles .
L’admission des gaz dans le cylindre se fait
par des soupapes disposées aux deux extrémités
du cylindre et commandées par des
cames (fig. 383). Il faut que cette admission
des gaz remplisse certaines conditions: il est
d’abord nécessaire, pour éviter tout danger
d’inflammation prématutée du mélange dans
les tuyauteries, que le mélange explosif d’air et
de gaz se fasse immédiatement avant son introduction
dans l~ cylindre au-dessus des soupapes
d’admission; il .est indispensable également,
pour que les gaz combustibles ne s’enflamment
pas à leur entrée dans le cylindre
au contact des gaz brûlés et encore chauds,
qu’ils en soient séparés par une couche d’air
et que celle-~i forme en outre une section bien
régulière, poussant devant elle les gaz explosés
et permettant de les évacuer complètement.
Pour arriver à ces résultats, deux pompes
envoient, l’une le gaz, l’autre l’air, par deux
tuyaux séparés, jusque sur le plateau de la soupape
d’admission (fig. 384). Pour que le mélange
d’air et de gaz soit d’une composition
constante quelle que soit la vitesse du moteur,
les deux pistons des deux pompes sont montés
sur la même ti~e de commande et se dépl~
cent par consequent parallèlement ; les
diamètres des cylindres des pompes sont calculés
de façori à donner après mélange les
proportions d’air et de gaz combustible correspondant
au meilleur rendement. Si, par un
dispositif spécial, on arrive, pendant le temps
de fermeture de la soupape d’admission, à r efouler
une certaine quantité d’air dans Je
tuyau d’arrivée des gaz, formant ainsi un matelas
d’air au-dessus de la soupape, il y aura,
au moment de l’ouverture de la soupape,
d’abord rentrée de cet air pur dans le cylindre,
puis introduction. du mélange de gaz et d’air.
Fig. 384
Ce résultat est obtenu par l’ouverture et la
fermeture des tiroirs des pompes, qui sont
réglés de telle façon que le tiroir de la pompe
à air s’ouvre et se ferme exactement quand le
piston de la pompe est à fond de course, tandis
que le tiroir de la pompe à gaz laisse l’orifice
de refoulement du gaz fermé et l’orifice
d’aspiration ouvert pendant 40 à 50% de la
course de refoulement du piston, de sorte que
pendant cette fraction de course le gaz se
trouve refoulé dans le tuyau d’aspiration de
la pompe et non dans la tuyauterie de refoulement
conduisant le gaz dans le cylindre du
moteur. Pendant ce temps d’ailleurs, la soupape
d’admission au cylindre reste fermée et
c’est ce qui permet à l’air de se rassembler

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